« Il ne fait pas froid dehors, tu n’es juste pas habillé correctement. »
– Ma mère
Ces mots résonnaient dans mes oreilles l'autre jour, alors que je descendais la rue commerçante de Laugavegur. C'était un après-midi froid de novembre, environ -8 °C (17,6 °F), mais je ne sentais pas le gel. Pourtant, autour de moi, les gens grelottaient. La plupart étaient des adolescents – trop froids pour porter des vêtements d'extérieur – et des touristes mal préparés.
Je sais que les adolescents sont inévitables. Ils continueront d'être cool au sens propre, en essayant de l'être au sens figuré. Cependant, j'ai pensé partager quelques conseils pour ceux qui s'apprêtent à visiter l'Islande avec des sandales dans leurs valises.
Que signifie « s’habiller en couches » ?
Le conseil le plus courant donné par les conseillers en voyages et les locaux aux visiteurs est de « s'habiller en plusieurs couches ». Mais qu'est-ce que cela implique concrètement ?
L'art de la superposition n'est pas seulement un conseil de mode ; c'est une formule secrète pour survivre au climat en constante évolution de l'Islande.
S'habiller en couches, c'est porter plusieurs vêtements que l'on peut ajouter ou retirer selon ses besoins, un peu comme un oignon humain. L'objectif est de rester au chaud, au sec et à l'aise, que le soleil brille, que le vent hurle ou que le ciel se couvre de glace.
Quelle est la meilleure façon de s’habiller en couches ?
S'habiller en couches ne signifie pas empiler tous ses pulls, mais choisir les pièces qui s'agencent pour vous garder au chaud, au sec et à l'aise tout au long de la journée. En Islande, la météo peut changer rapidement ; votre tenue doit donc être adaptable.
La meilleure façon de s'habiller en superposant les couches est de penser en termes de respirabilité, d'isolation et de protection. Il faut des vêtements que l'on peut ajouter ou retirer facilement selon les changements de temps, sans avoir trop froid ni trop transpirer.
La façon la plus simple de s’habiller en couches est d’utiliser la règle des 3 couches.
Qu'est-ce que la règle des 3 couches ?
Comme son nom l'indique, la règle des 3 couches est un système de pansement qui peut être divisé en trois parties :
- Une couche de base qui évacue l'humidité pour empêcher la transpiration de vous transformer en glaçon.
- Une couche intermédiaire isolante pour retenir la chaleur (pensez à la polaire ou à la laine).
- Et une couche extérieure imperméable pour bloquer le vent, la pluie ou la neige latérale occasionnelle.
Si vous faites les bons choix, vous serez bien au chaud par tous les temps. Si vous les faites mal, vous risquez de passer la journée à geler ou à transpirer comme si vous veniez de gravir un volcan.
Comment choisir votre couche de base
Votre couche de base est votre première ligne de défense contre le froid et, étonnamment, contre la transpiration. Elle est au plus près de votre peau et a donc pour fonction d'évacuer l'humidité et de vous garder au sec.
Dans les climats froids comme l'Islande, rester au sec est tout aussi important que rester au chaud. La transpiration persistante vous rafraîchit rapidement, ce qui peut vous faire frissonner même sous plusieurs couches d'isolation.
Recherchez des tissus comme laine mérinos ou mélanges synthétiques Comme le polyester. Ces matières sont respirantes, légères et sèchent rapidement. Évitez à tout prix le coton : il retient l'humidité, ce qui peut vous laisser froid et moite.
La laine mérinos est très appréciée des locaux et des voyageurs car elle régule la température, résiste aux odeurs et est douce pour la peau.
La bonne couche de base ne vous gardera pas seulement au chaud, elle vous gardera à l'aise, peu importe ce que le temps en Islande vous réserve.
Comment choisir votre couche intermédiaire
La couche intermédiaire est avant tout une question d'isolation : c'est le cocon douillet de votre système de superposition. Sa fonction est de conserver la chaleur corporelle et de vous protéger du froid. Choisir la bonne matière est donc essentiel lorsque vous explorez l'Islande par temps froid.
Toison et isolation synthétique sont les options incontournables. La polaire est légère, respirante et idéale sous une veste, notamment pour les journées actives comme les randonnées sur glacier.
Recherchez des matériaux qui retiennent la chaleur sans ajouter trop de volume. Toison est un choix populaire : il est léger, respirant et reste isolant même lorsqu'il est humide. Pulls en laine constituent également d'excellentes couches intermédiaires, offrant chaleur et douceur naturelles.
Dans des conditions plus froides, un veste légère en duvet ou synthétique peut également fonctionner, à condition qu'il s'adapte confortablement sous votre couche extérieure et ne soit pas trop volumineux.
L'essentiel est de choisir un vêtement dans lequel vous pouvez bouger facilement. Pensez à des pulls chauds (comme Lopapeysas), des polaires zippées ou des couches fines isolantes. Une bonne couche intermédiaire doit vous garder au chaud sans surchauffer et être facile à enlever dès que vous commencez à avoir chaud.
Comment choisir votre couche extérieure
La couche extérieure est votre bouclier, la barrière ultime entre vous et les intempéries. Pluie, vent, grésil, neige… votre couche extérieure a pour rôle de vous protéger des intempéries tout en laissant la transpiration s'échapper. Si votre couche intermédiaire vous réchauffe, votre couche extérieure vous protège.
Les meilleures couches extérieures sont imperméable, coupe-vent et respirant. Recherchez des vestes fabriquées avec des matériaux comme Gore-Tex ou des tissus similaires résistants aux intempéries. Ils vous gardent au sec de l'extérieur tout en permettant à la transpiration de s'évacuer, pour éviter d'être trempé de l'intérieur.
Une bonne couche extérieure doit avoir des coutures scellées, une capuche robuste et suffisamment d’espace pour s’adapter confortablement à vos autres couches.
Évitez les manteaux d'hiver lourds ou les vestes mode encombrantes : ils sont souvent chauds, mais respirent rarement bien et ne sont généralement pas conçus pour les journées actives en plein air. Optez plutôt pour un veste légère Cela vous offre une grande flexibilité. L'objectif est simple : rester au sec, protégé et prêt à affronter toutes les éventualités.
Autres conseils pour la superposition
La superposition ne concerne pas seulement ce que vous portez, mais aussi comment Une fois vos couches de base, intermédiaires et extérieures choisies, voici quelques astuces supplémentaires à garder à l'esprit pour rester au chaud, au sec et à l'aise tout au long de la journée.
- Pensez à vos extrémités. Des chaussettes chaudes, des gants, un bonnet et un cache-cou ou une écharpe font toute la différence. La chaleur s'échappe rapidement de la tête et des mains, alors ne gâchez pas cette bonne superposition.
- Évitez de trop vous habiller. Si vous bougez beaucoup, comme en randonnée ou en tourisme, il est facile d'avoir trop chaud. Commencez par une température légèrement fraîche et laissez votre corps se réchauffer.
- Choisissez des fermetures éclair plutôt que des pulls. Les vestes ou polaires à fermeture éclair vous permettent de mieux contrôler la température et sont plus faciles à enlever lorsque le temps change.
- Emballez des pièces de rechange. Emportez une paire de chaussettes sèches supplémentaire ou un haut de base si vous partez pour la journée. Si une couche est trempée, vous serez content d'en avoir une de rechange.
- Gardez-le léger. Chaque couche devrait fonctionner avec Les autres ne vous alourdissent pas. Privilégiez des vêtements chauds mais compacts pour pouvoir les ajuster selon vos besoins.
La superposition de couches est à la fois une science, une stratégie et un peu d'essais-erreurs. Une fois que vous aurez trouvé ce qui vous convient, vous serez prêt à affronter toutes les conditions météorologiques.
Adapter vos couches pour l'été
Oui, même en été, la superposition des couches est importante – on est en Islande, après tout. Le soleil brille peut-être presque toute la journée, mais la météo reste imprévisible. Un instant, vous profitez d'une randonnée calme et ensoleillée, et l'instant d'après, vous remontez votre capuche pour vous protéger d'une rafale de vent soudaine ou d'une averse passagère. L'astuce est de… adaptez vos calques, ne les abandonne pas.
En été, vous pouvez généralement remplacez les couches plus lourdes par des versions plus légèresVotre couche de base doit toujours être respirante et évacuer l'humidité : la transpiration ne se soucie pas de la saison.
UNE pull léger en polaire ou en laine constitue une couche intermédiaire solide lorsque les températures chutent le soir ou à haute altitude. Votre couche extérieure ? Toujours importante. Optez pour un coque légère et imperméable—quelque chose de facile à emporter que vous pouvez sortir rapidement si le ciel devient gris.
La superposition estivale est une question de versatilitéPrivilégiez les vêtements faciles à ajouter ou à enlever, et emportez toujours des vêtements résistants au vent et à la pluie, même par un matin très clair. Vous vous en féliciterez plus tard lorsque la brise se lèvera sur une plage de sable noir ou que les nuages s'installeront sur un lagon glaciaire.
Et tes jambes ?
Si la plupart des conseils de superposition se concentrent sur le haut du corps (là où l'on perd le plus vite de la chaleur), vos jambes ont aussi besoin d'un peu de stratégie, surtout si vous passez beaucoup de temps dehors. Pour les journées calmes et sèches en ville, un pantalon chaud et résistant aux intempéries peut faire l'affaire. Mais si vous faites de la randonnée, de la marche sur glacier ou si vous vous aventurez sous la pluie et le vent, mieux vaut superposer les couches.
Commencez par un couche de base thermique—un vêtement qui évacue l'humidité, comme de la laine mérinos ou des leggings synthétiques. En plus, portez pantalons isolés ou résistants aux intempéries qui bloquent le vent et la pluie légère. Et si les conditions sont humides ou neigeuses, emportez une paire pantalon imperméable vous pouvez facilement glisser sur tout le reste.
Et un mot rapide sur les jeans : ne les portez pas pour des activités de plein airIls absorbent l'humidité, deviennent lourds, mettent une éternité à sécher et vous feront frissonner si le temps change. Réservez-les pour les soirées à l'intérieur ou les balades en ville par temps clair.
Quelles chaussures apporter en Islande
Bien que les chaussures ne fassent pas partie du système de superposition, j'ai décidé d'inclure quelques informations à leur sujet. Au cas où vous seriez arrivé sur cette page à la recherche d'une liste de choses à emporter pour l'Islande.
Si vous ne devez emporter qu'une seule paire de chaussures pour l'Islande, faites-le bottes de randonnée robustes et imperméablesLa météo est imprévisible, tout comme le terrain : herbe mouillée, gravier, sable volcanique, voire neige. Il vous faudra des chaussures offrant une bonne adhérence, un bon maintien de la cheville et suffisamment confortables pour de longues journées de marche.
Si vous avez de la place, emportez-en un deuxième, paire plus légère pour se détendre à l'intérieur ou en villeMais si l'espace est limité, privilégiez les bottes. L'Islande n'est pas le pays des chaussures sophistiquées : le pratique prime toujours.
Réflexions finales sur les superpositions de vêtements
En Islande, superposer les couches n'est pas seulement une bonne idée, c'est essentiel. Grâce à un système intelligent de couches de base, intermédiaires et extérieures, vous restez au chaud, au sec et prêt à affronter toutes les conditions météorologiques. Vous pouvez ainsi vous adapter à chaque situation, que vous gravissiez une crête venteuse, exploriez une grotte de glace ou profitiez de Reykjavik.
L'essentiel est de choisir des vêtements respirants, isolants et résistants aux intempéries, qui s'harmonisent parfaitement. Ajoutez quelques petits plus bien pensés, comme des chaussettes chaudes, des gants et une bonne paire de bottes, et le tour est joué. Avec les bonnes couches, vous ne ferez pas que supporter le climat islandais, vous en profiterez pleinement.